mercredi 21 avril 2021

Revue de presse - 21 avril 2021

CONSEIL NATIONAL DES CHÔMEURS
CNC - Témoignage devant le Comité Permanent des Ressources Humaines
Le porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC), Pierre Céré, a livré un témoignage, de manière virtuelle, devant le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des Communes dans le cadre de l’examen du régime d’assurance-emploi.

CNC - « POURQUOI ATTENDRE? » – LE CONSEIL NATIONAL DES CHÔMEURS ET CHÔMEUSES DEMANDE DES MESURES PERMANENTES
Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) dénonce la confusion provoquée par le langage sibyllin du budget fédéral. « Lors de la publication du budget hier, nous comprenions, comme plusieurs acteurs de la société civile et commentateurs politiques, que le gouvernement apportait des changements importants à l’assurance-emploi. C’est effectivement le cas, mais ces mesures restent temporaires : il faut arrêter de jouer au yo-yo, et pérenniser les mesures dans la loi », a déclaré Pierre Céré, porte-parole du CNC. « Nous nous sentons piégés par les discours politiques, alors que le gouvernement reste dans une logique des petits pas. Il faut aller plus loin. La fenêtre est grande ouverte! ».

Majeur - LE NOMBRE D’HEURES POUR AVOIR DROIT AU CHÔMAGE PASSE DE 700 À 420 HEURES
Jusqu’en septembre 2022, il faudra 420 heures de travail pour toucher l’assurance-emploi, alors que le nombre d’heures normalement demandé varie selon les individus, pouvant atteindre jusqu’à 700 heures. La diminution permanente du palier d’admissibilité est exigée depuis des années par les groupes de chômeurs et les organisations syndicales.

ASSURANCE-EMPLOI - PCU - PCRE - PCMRE
CSD - La CSD accueille favorablement le budget Freeland, mais des engagements supplémentaires demeurent nécessaires
Malgré l'engagement du gouvernement lors du discours du Trône de doter les Canadiens d'un régime d'assurance-emploi adapté au 21e siècle, les mesures proposées dans le budget ne sont pas à la hauteur. « Le gouvernement se contente de prolonger les mesures jusqu'à la fin de l'année, alors qu'il aurait fallu un sérieux coup de barre pour améliorer l'accessibilité aux prestations, et ce, de manière durable », se désole le président de la CSD. Pour la centrale syndicale, la seule mesure vraiment intéressante est le passage de 15 à 26 semaines pour la durée maximale les prestations de maladie de l’assurance.

Haute-Côte-Nord - Le budget fédéral ne satisfait pas les attentes d’Action-Chômage Côte-Nord
Le budget fédéral déposé le 19 avril ne satisfait pas toutes les attentes d’Action-Chômage Côte-Nord en matière d’assurance-emploi. « C’est un pas dans la bonne voie, mais beaucoup de chemin reste encore à faire », selon l’organisation. Le gouvernement a notamment annoncé que le taux de chômage fixé à 13,1% en raison de la pandémie serait remplacé par un seuil d’admissibilité universel de 420 heures. Action-Chômage Côte-Nord revendique depuis des années l’adoption de ce seuil pour se qualifier à l’assurance-emploi puisque ce dernier permettrait, en octroyant 35 semaines de prestations aux travailleurs de l’industrie saisonnière, de mettre fin au Trou noir. 
https://www.journalhcn.com/2021/04/21/le-budget-federal-ne-satisfait-pas-les-attentes-daction-chomage-cote-nord/

TVA - Réactions mitigées face au dépôt du budget fédéral
Prévue pour l’été 2022, cette bonification fera passer de 15 à 26 semaines la période maximale de couverture des prestations de maladie de l’assurance-emploi. Les personnes dont une blessure ou une maladie empêche de revenir au travail bénéficient habituellement de ces sommes. Marie-Hélène Dubé, une citoyenne originaire de Rivière-du-Loup qui a combattu trois cancers, parle d’une « fausse bonne nouvelle », malgré le pas dans la bonne direction. Le nombre de semaines devra selon elle être prolongé à nouveau pour répondre aux besoins réels des prestataires. « Dans les gens qui ont besoin de dépasser 15 semaines, c’est environ 30% des prestataires, c’est pas non plus énorme, mais dans ces gens-là, 77% ont besoin de minimum 41 semaines. Donc 26 semaines, on répond aux besoins d’environ 23% des gens », explique celle qui a fondé et qui dirige la campagne « 15 semaines, ce n’est pas assez ».

POLITIQUE CANADIENNE
Granby Express - Budget fédéral: les libéraux peuvent faire mieux selon la députée Larouche
L’élue de Shefford a cependant trouvé la hausse des prestations de maladie de l’assurance-emploi de 15 à 26 semaines « insuffisante.» Le Bloc plaide pour un minimum de 50 semaines et pourrait selon Mme Larouche, relancer son projet de loi sur la question « afin que les Canadiens puissent guérir dans la dignité. » «Les malades qui nous appelaient en faisaient déjà la demande avant la pandémie. Entre nous, qui pourrait vraiment soigner un cancer en 26 semaines?», s’est-elle interrogée, en décrivant une législation qui est en plus mal adaptée à la réalité des femmes.

Journal Saint-François - Un rendez-vous manqué pour les prestataires de l’assurance-emploi
Or, Claude DeBellefeuille estime que les Libéraux ont manqué le bateau. « Il y a une amélioration, mais ce n’est pas suffisant. Ça passera de 15 à 26 semaines. En 2022. C’est tellement une injustice. Parce que c’est tellement documenté que nous ne comprenons pas qu’avec un budget de 101 G$, on n’en a pas profité. Pour monter ça à 50 semaines. C’est une grande déception. On va continuer la lutte », juge Claude DeBellefeuille. « Toutes les études démontrent que le temps de guérison est en moyenne de 41 semaines et on a les moyens de financer l’augmentation jusqu’à 50 semaines. Nous allons revenir à la charge en proposant un sous-amendement au budget », plaide la députée du Bloc Québécois qui avaient aussi de bons mots sur le budget.