mercredi 5 mai 2021

Revue de presse - 5 mai 2021

CONSEIL NATIONAL DES CHÔMEURS
Le Journal de Lévis - Assurance-emploi : des groupes communautaires de la région demandent des améliorations
Dans le cadre de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, Action Chômage de Québec, l'Association de défense des droits sociaux de la Rive-Sud (ADDS Rive-Sud) et le Mouvement Action-Chômage de Charlevoix ont mené des actions de visibilité dans la grande région de Québec, le 1er mai. En plus de prendre part en après-midi à une marche organisée à Québec par plusieurs organismes dans ce but, les groupes ont installé des bannières dans la région. Par cette action, les participants ont réclamé une réforme du régime d'assurance-emploi «afin qu'il soit réellement accessible pour tous les Canadiens».

ASSURANCE-EMPLOI - PCU - PCRE - PCMRE
L’Actualité - Plus simple et moins chiche
Il aura fallu la pandémie de 2020 pour que le gouvernement se rende compte que l’assurance-emploi était incapable de secourir adéquatement les chômeurs lorsqu’une crise économique sérieuse faisait exploser leur nombre et leurs besoins financiers. Le fédéral a dû introduire en vitesse des amendements temporaires à la Loi afin d’accorder de meilleures prestations à davantage de chômeurs. Il faut donc se rendre à l’évidence : l’assurance-emploi a besoin d’être revue et corrigée.

Radio-Canada - COVID-19 : l’industrie du homard sur le qui-vive
Plusieurs variants ont été détectés dans les Maritimes. Les travailleurs d’usine ont une autre inquiétude : en cas d’éclosion et de fermeture temporaire, ils craignent de ne pas avoir accumulé suffisamment d’heures pour toucher l’assurance-emploi. Les gens ici ne peuvent pas se permettre de perdre une heure de travail aux usines de poissons, explique Fernand Thibodeau, porte-parole du comité Aide et soutien aux travailleurs et travailleuses des secteurs saisonniers. La saison de pêche au homard dure normalement 60 jours.
Le Manic - Fête du 1er mai : les travailleurs revendiquent au lieu de célébrer
Selon la coordonnatrice d’Action-Chômage Côte-Nord, Line Sirois, les mesures prises par le gouvernement fédéral lors du dépôt de son dernier budget sont insuffisantes. La revendication première de l’organisme était d’obtenir un seuil d’admissibilité au chômage après 420 heures de travail pour 35 semaines. Rappelons que 80 % des emplois en régions éloignées sont saisonniers, d’où la nécessité d’un accès favorable à l’assurance-emploi sur la Côte-Nord. « Le gouvernement a fini par nous donner cette revendication, mais seulement pour un an.

Journal Le Soir - «À 13,50 $ l’heure, on dit à ces travailleurs qu’ils vont rester pauvres»
Si on peut être mécontent envers Québec pour le faible montant du salaire minimum, on peut aussi se tourner vers Ottawa qui ne semble pas se préoccuper davantage des travailleurs à faible revenu avec son système d’assurance-emploi. « Dans le dernier budget fédéral, on n’a eu que des mesures temporaires. Le seuil plancher pour être éligible à l’assurance-emploi est de 420 heures partout au Canada. On a fait passer les prestations de maladie de 15 semaines à 26 semaines pour des gens qui ont le cancer, mais est-ce que c’est vraiment suffisant pour une personne qui combat le cancer? La revendication du regroupement dont nous faisons partie était d’un an. Finalement, on souhaite une réforme en profondeur du système d’assurance-emploi. »

POLITIQUE CANADIENNE
Le Nouvelliste - Le Bloc dénonce le traitement envers les victimes des fraudeurs de la PCU
Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et les députés de Trois-Rivières et de Berthier-Maskinongé, Louise Charbonneau et Yves Perron, s’indignent du traitement que réserve l’Agence du revenu du Canada à l’égard des contribuables victimes des fraudeurs de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) qui doivent injustement payer des impôts sur des montants qu’ils n’ont jamais demandés ou reçus.

ÉCONOMIE
La Presse - Des jeunes exigeants et difficiles à retenir
Le taux d’emploi élevé frôlant les 59 % chez les 15 à 24 ans, la pénurie de main-d’œuvre et la séduisante PCU rendent plus difficiles l’attraction et la rétention des jeunes par certains employeurs qui en voient de toutes les couleurs. Au cours de l’hiver, l’un d’entre eux a lancé un cri du cœur sur Facebook, maintes fois écouté, pour faire part de son découragement face à l’attitude et aux demandes des jeunes salariés.