Alors que les versements de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ont commencé il y a à peine un mois et que les étudiants et étudiantes n’ont toujours pas reçu les leurs, les interventions publiques prenant pour cible les mesures de remplacement de revenu comme étant un désincitatif au travail, se multiplient. « Dans les suggestions de plusieurs, on retrouve des arguments qui s’apparentent à la nostalgie des pratiques de l’ère Harper », a souligné Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). « Alors qu’à une autre époque, il y a à peine quelques semaines, on trouvait que les mesures fédérales d’urgence tardaient, on juge maintenant que celles-ci sont un obstacle à la relance de l’économie : c’est inacceptable! http://www.lecnc.com/blog/2020/05/04/nouveau-discours-meme-pandemie-le-cnc-demande-aux-gouvernements-dagir-pour-proteger-le-revenu-des-travailleurs-et-des-travailleuses/
Journal Métro - COVID-19: la gestion des programmes d’aide est un défi pour Ottawa
Les fonctionnaires ont décidé de tout regrouper en une seule prestation, surtout si un bénéficiaire de l’assurance-emploi allait toucher moins que la nouvelle prestation — une mesure qui, selon le Centre canadien de politiques alternatives, allait rejoindre environ 84 pour cent des bénéficiaires, au début du mois d’avril.
Statistique Canada - Enquête canadienne sur la situation des entreprises : les répercussions de la COVID-19 sur les entreprises au Canada, mars 2020
Près du tiers (32,3 %) des entreprises qui ont participé à l'enquête ont déclaré que leurs revenus avaient diminué de 40 % ou plus au premier trimestre de 2020 par rapport au même trimestre un an plus tôt. En outre, 21,2 % des entreprises ont déclaré que leurs revenus avaient diminué de 20 % à 40 % au cours de la même période. Les entreprises des secteurs de l'hébergement et des services de restauration (72,6 %), des arts, des spectacles et des loisirs (66,7 %) et du commerce de détail (60,3 %) étaient les plus susceptibles de déclarer une baisse de plus de 20 % de leurs revenus. En revanche, un peu plus des deux cinquièmes des entreprises des secteurs de l'agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse (42,0 %) et des services publics (40,4 %) n'ont déclaré aucun changement ou ont déclaré une augmentation de leurs revenus.
Front commun des personnes assistées sociales du Québec - Un revenu de base c'est bien, mais pour tout le monde c'est mieux!
La crise que nous vivons en lien avec la COVID-19 démontre bien la pertinence du thème de la Semaine de la dignité de cette année. Actuellement, des personnes assistées sociales se retrouvent à vivre avec 690$ par mois, alors que le gouvernement fédéral fixe le montant nécessaire pour bien se protéger à 2000$ par mois. L'argent investi par le gouvernement dans les banques alimentaires ne règle en rien la situation d'extrême pauvreté vécue par les personnes assistées sociales, comme à l'habitude. « Cette situation est inacceptable. Vivre à l'aide sociale, c'est d'être en crise à l'année longue. Il faut commencer à penser à l'après crise, et à saisir cette opportunité d'agir contre la pauvreté à long terme. », rappelle Roxane Blanchet, co-porte parole pour le FCPASQ.
TVA - Subvention salariale : 96 000 entreprises inscrites
Pas moins de 1,7 million de travailleurs pourraient bientôt bénéficier de la subvention salariale de 75 %, a indiqué le président du Conseil du Trésor Jean-Yves Duclos lundi. Selon le dernier bilan, 96 000 entreprises se sont inscrites auprès d'Ottawa pour toucher cette aide fédérale afin de payer leurs employés.
La Terre de Chez-nous - L’aide fédérale d’urgence échappe à certaines fermes
Le statut juridique de certaines fermes empêche leur qualification au Compte d’urgence fédérale pour les entreprises canadiennes, un programme d’aide répondant à la crise de la COVID-19. Dans une lettre adressée au ministre des Finances du Canada, l’Union de producteurs agricoles (UPA) demande un assouplissement des critères d’admissibilité.