mercredi 22 juillet 2020

Revue de presse - 22 juillet 2020

SSUC (Subvention salariale d'urgence du Canada)
Les Affaires - La subvention salariale se clarifie
Le programme couvre jusqu’à 75 % du salaire des employés et a été conçu pour conserver le lien d’emploi même si les affaires tournent au ralenti pendant la reprise des activités. Le projet de loi prolonge le programme jusqu’au 21 novembre, avec la possibilité de le prolonger par règlement au plus tard jusqu’au 31 décembre. Il inclut également un nouveau calcul pour déterminer qui est admissible au programme. Auparavant, les employeurs devaient avoir subi une baisse d’au moins 30 % de leurs revenus en raison de la pandémie. À présent, il y a deux parties. Premièrement, une subvention de base accessible à tous les employeurs admissibles, le montant de la subvention variant en fonction de l’ampleur de la baisse des revenus. Ceux qui ont perdu moins de 30 % de leurs revenus sont désormais éligibles. Deuxièmement, une subvention complémentaire pouvant aller jusqu’à 25 % supplémentaires pour les employeurs qui ont été les plus touchés par la crise de la COVID-19.

Journal de Québec - Un projet de loi élargissant l'accès à la subvention salariale adopté aux Communes
Le projet de loi modifiant la subvention salariale et visant à fournir des prestations uniques de 600$ aux personnes vivant avec un handicap a été adopté à la Chambre des communes, mardi après-midi. La pièce législative, C-20, viendra prolonger la durée du programme de subvention salariale jusqu’en novembre et changer ses critères d’admissibilité dans le but de la rendre accessible à plus d’employeurs.

Le Devoir - Feu vert à la subvention salariale modulée
La subvention salariale fédérale pour les entreprises sera prolongée et modulée comme prévu, le gouvernement minoritaire de Justin Trudeau ayant obtenu suffisamment d’appuis de la part de l’opposition pour faire adopter son projet de loi. Ottawa pourra par la même occasion enfin verser l’aide promise aux personnes handicapées, aide qui avait fait les frais d’un blocage partisan à la Chambre des communes il y a un mois.

PCU Prestation canadienne urgence)
La Presse - Ottawa veut financer la PCU par la caisse de l’assurance-emploi
« En ce qui a trait à la Prestation canadienne d’urgence, on s’attend à ce que la part des versements effectuée par Emploi et Développement social Canada, dont la valeur estimée s’élève à 3,3 milliards en 2019-2020 et à 32,9 milliards en 2020-2021, soit imputée au Compte des opérations de l’assurance-emploi et comptabilisée dans les prestations d’assurance-emploi », y lit-on. Invité à se prononcer, Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses, préfère voir ce que le gouvernement annoncera avant de le faire.

AGRICULTURE
Journal de Montréal - Des ouvriers agricoles étrangers infectés à leur arrivée au Québec
« Compte tenu de la récente dégradation de la situation au Mexique et au Guatemala, la venue de travailleurs vous expose à des risques sérieux et supplémentaires en matière de santé, qu’il s’agisse de la vôtre, de celle de vos proches ou de vos employés actuels, et même celle de votre entreprise (risques pour le maintien de la production) », lit-on dans un courriel du 9 juillet signé par la directrice générale adjointe de la Fondation des Entreprises en Recrutement de Main-d’œuvre agricole Étrangère (FERME), Natalie Pouliot.

DÉBAT-OPINION
La Presse - Subvention salariale: on a toujours les défauts de ses qualités
S’il veut favoriser le retour au travail, le fédéral doit miser sur l’assurance-emploi en s’assurant d’y intégrer les travailleurs autonomes. Sur le plan politique, l’assurance-emploi offre aussi un avantage : on peut attendre jusqu’à sept ans avant de résorber complètement les déficits de la caisse d’assurance-emploi, financée par les cotisations des employés (1,2 % du salaire admissible au Québec) et des employeurs (1,68 %). Mercredi, le collègue André Dubuc nous apprend toutefois qu’Ottawa veut payer la moitié de la facture de la PCU (36 milliards sur 73) en puisant dans la caisse d’assurance-emploi. C’est une très mauvaise idée.